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Antoine

Il ne faut pas se décourager et prendre dès le début les bonnes méthodes de travail.

vendredi 7 décembre 2018, par Yannick Le Bras

Mon expérience en prépa

Après le bac je ne savais pas trop quoi faire et mon niveau en terminale pouvait éventuellement me permettre de faire une prépa PCSI/PC*. J’ai donc intégré la prépa au lycée Montesquieu en PCSI puis PC* étant donné que j’étais plus attiré vers la chimie. Il faut être honnête, la marche entre la terminale et la prépa est assez haute mais il ne faut pas se décourager et prendre dès le début les bonnes méthodes de travail. Si j’avais à le refaire je changerais peut-être ma façon d’apprendre et de travailler pour me tourner d’avantage vers de la compréhension en profondeur plutôt que de l’apprentissage par coeur (même si je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire). A la fin de mes 2 années de prépa et une fois les concours passés j’ai longuement hésité entre faire une 5/2 ou intégrer directement. J’ai préféré ne pas prendre de risque étant donné que les écoles que j’avais obtenues sur CCP étaient plus que correctes dans le domaine qui m’intéressait le plus, la chimie.

Mon parcours - école intégrée : l’INP-ENSIACET

J’ai donc intégré l’ENSIACET (Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiques) de l’INP de Toulouse dès ma 3/2, dans le département ingénierie des matériaux. Cette école d’ingénieurs accessible via le concours CCP est une école assez particulière et plutôt unique en son genre étant donné qu’elle propose 5 départements différents selon le classement obtenu sur CCP (Département Chimie, Département Génie Chimique, Département Ingénierie des matériaux, Département Génie des Procédés et enfin Département Génie Industriel) ce qui donne des grosses promotions (environ 250 élèves en tout) mais qui ouvre également un vaste réseau. Cette diversité de formation rend cette école très intéressante pour la formation d’ingénieurs à la fois spécialisés et polyvalents. En effet, durant la première année il y a un tronc commun qui dure un semestre et qui nous fait toucher aux matières de tous les départements. Ensuite dès le second semestre de première année, on entre dans notre spécialité (moi c’était Ingénierie des matériaux). J’ai donc appris la science des matériaux à travers l’étude de la transformation de la matière et de l’énergie. En deuxième année j’ai eu la chance de partir au Canada pendant 4 mois à l’université de Toronto pour mon stage 2A où j’ai travaillé avec un PhD sur des matériaux organiques ultralégers pour l’isolation thermique de haute performance (aérospatial, aéronautique, etc...). En troisième année, j’avais la possibilité d’effectuer un Master recherche en double diplôme avec ma formation principale d’ingénieur. J’ai donc choisi de poursuivre ce Master spécialisé en science et génie des matériaux pour approfondir mes connaissances dans les polymères et les nanomatériaux (qui je pense est toujours bon à prendre pour se démarquer des autres candidats sur le marché de l’emploi). Cette troisième année d’école d’ingénieur s’est conclue avec un stage de fin d’études que j’ai effectué chez Arkema (multinationale spécialisée dans la chimie d’innovation et les matériaux de haute performance) où j’ai été amené à travailler sur la technologie florissante de l’impression 3D de matériaux polymères. À côté de ça, la vie étudiante est évidemment très présente à l’ENSIACET et l’ouverture à l’international très importante.

Mon métier

On m’a proposé d’effectuer un VIE (Volontariat International en Entreprise) à l’issue de mon stage au sein d’Arkema. Je m’envole donc dès Janvier 2019 pour Philadelphie (Etats-Unis) afin d’effectuer ce contrat d’un an chez Arkema USA pour travailler sur la technologie d’impression 3D de matériaux polymères (suite de mon stage de fin d’études). Ce contrat de VIE m’ouvre évidemment ensuite les portes de l’entreprise pour un poste en CDI en France une fois ma mission aux USA terminée.